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VALORISATION

C.F.I. évalue votre entreprise à sa juste valeur.

​Valoriser une entreprise permet d’anticiper une opération financière.

​A certains moments de la vie d’une entreprise, il est judicieux de remettre la valeur comptable en adéquation avec la valeur réelle des biens possédés par l’entreprise.

​Pourquoi ?

  • Pour augmenter la capacité d’emprunt,

  • Pour accroître les capitaux propres et mieux valoriser une entreprise,

  • Pour réduire le ratio d'endettement,

  • Pour donner une image réelle de la valeur de l’entreprise,

  • Pour rapprocher la valeur comptable des immobilisations et du portefeuille immobilier de sa valeur actuelle,

  • Pour augmenter le bénéfice à distribuer aux actionnaires,

  • Pour faire entrer de nouveaux actionnaires ou vendre l'entreprise.

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Pourquoi valoriser une entreprise ?

 

Valoriser une entreprise vise à en estimer la valeur dans un marché libre. Elle synthétise les aspects financiers tangibles (résultats, actifs, passifs, marges, etc.), son environnement économique (dynamisme du secteur, concurrence, perspectives, etc.) et des paramètres immatériels comme capital humain ou image de marque.

Compte tenu des multiples aspects à prendre en compte et de leurs caractères, pour certains, subjectifs, valoriser une entreprise n’est pas un processus unique. Suivant les objectifs, l’accent est mis sur des points différents. 

 

Valoriser une entreprise permet d’anticiper une opération financière

 

En général, la valorisation d’une PME ou d’une ETI est réalisée lorsqu’une opération financière doit se mettre en place : emprunt, rachat / transmission de société, ou ouverture de capital à des investisseurs.

En fonction de l’opération envisagée, la valorisation n’a pas les mêmes objectifs et peut très largement variée.

 

Mieux valoriser et réévaluer les actifs de l'entreprise permettra d'augmenter sa capacité d'emprunt.

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Emprunter

Les principaux points auxquels les banques sont attentives et les ratios correspondants :

- La solidité de l’entreprise : Fonds propres / Total de bilan

- La CAF (capacité d’autofinancement) : C’est la capacité à s’endetter au regard de la rentabilité.

- La trésorerie disponible

- La rentabilité de l’entreprise : Résultat net / Fonds propres

- La cotation Banque de France : Cette notation peut être améliorée en travaillant la structure financière du bilan de l’entreprise.
 

Rachat d’entreprise

La valorisation d’entreprise vous sert de base pour la négociation des termes de la reprise avec le vendeur. En plus de pouvoir comparer votre estimation à celle du vendeur, cela permet d’identifier vos atouts pour la négociation. Les points de valorisation positive de l’entreprise (par exemple les actifs ou le taux de croissance du chiffre d’affaires) sont les points forts du vendeur, alors que les aspects pénalisants (par exemple un secteur peu dynamique ou des dettes financière trop importantes) viennent renforcer vos arguments de négociation en faveur d’une baisse du prix.

 

Transmission d’entreprise

Dans le cadre de la transmission de l’entreprise, la valorisation est une étape importante et indispensable à une prise de décision. Une évaluation financière réalisée par un expert financier est le meilleur moyen de diminuer la marge de négociation de l’acheteur. Il est conseillé dans cette optique d’anticiper et de préparer la session de son entreprise plusieurs années à l’avance. En travaillant spécifiquement les critères de valorisation, vous disposez, le moment venu, d’une estimation de l’entreprise optimale laissant peu de prise pour la négociation au repreneur. De même, selon la valeur de votre entreprise vous pourrez juger opportun ou non d’organiser une opération de transmission partielle ou totale.

 

Ouvrir son capital à des investisseurs, la levée de fonds

Si vous cherchez à ouvrir votre capital à des investisseurs comme des fonds d’investissement, la valorisation financière de l’entreprise sera un élément-clé de la négociation. Selon que vous êtes une entreprise avec de forts actifs corporels et une croissance faible, ou, au contraire, une PME très rentable avec une belle croissance mais peu d’actifs, l’estimation n’aura pas les mêmes bases. Dans tous les cas une valorisation réaliste vous permet de réduire les marges de discussion avec les investisseurs et vous assure la maîtrise des négociations.

 

Comptabilisation des réévaluations d’immobilisations au BILAN

 

Les immobilisations entrent dans le patrimoine d’une entreprise et y sont évaluées à un coût d’entrée. Celui-ci est un coût historique, basé sur le cours de l’euro au jour de l’acquisition du bien. En théorie, ce coût n’est jamais modifié. Pourtant, dans certains cas (et notamment du fait de l’inflation), certaines immobilisations peuvent prendre de la valeur. Leur valeur réelle s’éloigne ainsi de leur valeur nette comptable. Afin de respecter le principe d’image fidèle, le Code de Commerce et le Plan Comptable Générale ont introduit la notion de réévaluation libre.

Écritures comptables à enregistrer lorsque l’immobilisation est réévaluée :

- Débiter le compte 21 « Immobilisations corporelles » ou le compte 26 « Participations »,

- Créditer le compte 1052 « Écart de réévaluation libre » pour la différence entre la VNC et la valeur actuelle réévaluée.

La pratique de la méthode de réévaluation libre des immobilisations a des conséquences comptables. Elle occasionne des écritures comptables particulières et certains retraitements fiscaux. De plus, une information spéciale doit être insérée dans l’annexe des comptes annuels.

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Quelles sont les différentes méthodes pour valoriser une entreprise ?

 

Différentes méthodes existent pour valoriser une entreprise. En fonction du secteur d’activité et des caractéristiques de la société cible, l’une ou l’autre des méthodes est plus adaptée. L’utilisation de plusieurs méthodes permet également d’obtenir une fourchette de valorisation qui permettra de déterminer un prix post négociation.

 

Méthode patrimoniale

Pour les entreprises fortement capitalistiques, la méthode patrimoniale permet d’optimiser la valorisation des immobilisations du bilan. Cela consiste en particulier à réévaluer les valeurs des actifs et des passifs inscrits au bilan. Elle permet d’obtenir un actif net corrigé pour une meilleure estimation de la valeur de la société.

Cette correction est indispensable, les valorisations généralement inscrites au bilan sont essentiellement comptables (notamment du fait de l’amortissement) et ne représentent pas nécessairement la valeur vénale courante (par exemple réévaluation des actifs immobiliers en tenant compte des évolutions du marché). La valeur vénale courante correspond à une “valeur réelle d’utilisation”.

À cette actualisation s’ajoute la prise en compte du Goodwill pour l’ensemble des actifs de l’entreprise. Le goodwill correspond à la prise en compte des éléments immatériels, tels que image de marque ou clientèle qui sont essentiels à la société pour produire du résultat. C’est ce qui permet aux capitaux immobilisés d’avoir un meilleur rendement qu’un placement fixe. L’estimation du Goodwill permet une meilleure valorisation financière de l’entreprise.

 

Méthode des multiples ou des comparables

La (ou les) méthode(s) des multiples va consister à valoriser une entreprise en appliquant un coefficient multiplicateur ou pourcentage à un résultat financier. Celui-ci peut être le chiffre d’affaires, la marge brute d’autofinancement, le résultat net ou d’exploitation, ou encore l’excédent brut d’exploitation (EBITDA en anglais).

En fonction des secteurs d’activité, différents agrégats financiers pertinents sont considérés. Par exemple, pour des structures type pharmacie ou distribution de boissons, la marge brute ou le chiffre d’affaires sont utilisés. Pour des entreprises à fort investissement, la multiplication du résultat d’exploitation est plus adaptée compte tenu des importantes dotations aux amortissements.

En fonction des objectifs de la valorisation et des performances de l’entreprise, les résultats financiers pris en compte seront une moyenne sur plusieurs exercices, l’exercice le plus récent ou encore des résultats prévisionnels.

Les coefficients multiplicateurs sont liés au secteur d’activité et aux perspectives de croissance. Peu de risques et potentiel de croissance fort sont synonymes de multiplicateur important. À l’inverse faible croissance ou secteur risqué sont associés à des faibles multiples.

 

Méthodes par les flux de trésorerie ou DCF

Cette méthode de valorisation, appelée aussi DCF (discounted cash flows en anglais), s’intéresse aux flux de trésorerie (cash flows) futurs d’une entreprise pour déterminer sa valorisation. Une fois les futurs cash-flows évalués, leur actualisation (estimation de la valeur actuelle d’un revenu futur grâce à un taux d’actualisation) permet de fournir une estimation de la valeur courante de l’entreprise.

En général estimé à partir de comptes prévisionnels à cinq ou sept ans, c’est une méthode adaptée aux sociétés en fortes croissances et aux forts investissements. Par rapport aux précédentes méthodes basées sur les données du passé, celle-ci évalue les effets à venir des investissements actuels et passés.

Différentes formules existent pour calculer les cash-flows et leurs projections sur les exercices à venir laisse place à l’interprétation. La pertinence de la valorisation est liée à une anticipation réaliste des différents paramètres influant les futurs flux de trésorerie : investissements, provisions, besoin en fonds de roulement, amortissement, etc.

D’autre part le choix du taux d’actualisation et de la durée de la prévision ont un impact déterminant sur l’évaluation de l’entreprise.

L’intérêt de connaître la valorisation d’une entreprise est donc multiple. Il dépend principalement des besoins et de l’environnement de l’entreprise. Les méthodes sont multiples et relativement technique à mettre en place. Il paraît important de faire appel à des conseils spécialisés mais surtout de comparer les approches de plusieurs experts pour éviter de faire des erreurs. Le choix de l’expert est essentiel selon les paramètres de l’entreprise (secteur, taille, dynamique de croissance…). FININDUS vous accompagne dans la mise en place d’appel d’offre pour trouver les meilleurs partenaires.

 

7 raisons de connaître la valorisation financière de votre entreprise

 

Le monde de l’entreprise est intimement lié à celui des marchés financiers, et ce quelle que soit la taille de la société. C’est dans ce cadre qu’intervient la valorisation financière d’entreprise. Gérée par des experts du domaine, cette procédure a pour objectif d’étudier la situation globale d’une société en fonction de nombreux indicateurs, pour en extraire la valeur au regard du marché.

Souvent vue par les dirigeants de petites et moyennes entreprises comme un procédé peu adapté ou de moindre importance, la valorisation financière peut pourtant apporter de nombreux éléments essentiels dans la connaissance et la compréhension de sa propre entreprise. En effet, comme vous pourrez le constater, il n’est pas nécessaire d’engager une vente ou une cession de sa société pour tirer d’importants bénéfices de sa valorisation.

 

1) La valorisation financière vous permet de mieux gérer votre entreprise

L’un des premiers apports d’une valorisation auxquels on n’a pas forcément le réflexe de penser, c’est l’assistance que cela peut apporter au dirigeant dans la gestion de son entreprise. En effet, l’ensemble de calculs qui sont effectués prennent en compte la société dans sa globalité, de sa comptabilité à sa gestion des stocks et des personnels.

Les résultats qui en découlent sont généralement évocateurs et permettent d’extraire les forces et les faiblesses de l’entreprise, favorisant ainsi les prises de décisions pour améliorer les points faibles de la société.

 

2) Accroître la valeur de votre entreprise

Dans la même lignée, connaître à la fois les lacunes et les atouts de votre entreprise est un élément essentiel pour vous permettre d’augmenter sa valeur. En maintenant à bon niveau les points forts et en travaillant sur l’amélioration des autres domaines, vous aurez ainsi la possibilité d’accroître la valeur de votre entreprise et la placer parmi les meilleures de votre secteur.

Cela peut s’appliquer aussi bien à la gestion financière et l’organisation des stocks qu’à la direction générale ou aux ressources humaines. N’oubliez pas que la valorisation financière est un processus transversal, qui prend en compte tous les éléments.

 

3) La valorisation financière d’entreprise en vue de l’introduction en bourse

Procéder à la valorisation financière d’une entreprise est également un grand pas pour une PME lorsqu’il s’agit de la faire entrer sur les marchés boursiers. En effet, en analysant les résultats et les divers indicateurs de la viabilité d’une société, vous aurez tous les éléments en main pour comparer votre entreprise aux concurrents, directs ou non, auxquels vous pourrez être confrontés.

Ainsi, vous aurez tout loisir de mettre en avant les forces de votre société au moment de son introduction en bourse, symbole d’une réussite et d’une gestion exemplaires.

 

4) Maximiser vos bénéfices lors d’une transmission d’entreprise

On entre là dans un domaine qui intéresse non seulement les dirigeants de PME, mais aussi, à fortiori, les potentiels acquéreurs d’une entreprise. En effet, dans le cadre d’une transmission, il est primordial pour le futur dirigeant d’avoir un aperçu concret et précis de l’état de santé de la société en question.

En procédant à la valorisation financière d’entreprise en amont de cette transmission, vous aurez toutes les clés pour appuyer votre négociation, en prenant soin d’en tirer le plus grand bénéfice.

 

5) Ouvrir votre capital à de nouveaux investisseurs

Lorsqu’une entreprise est suffisamment développée pour penser à sa propre expansion, il est souvent nécessaire de la valoriser afin de convaincre de nouveaux investisseurs d’entrer au capital. Seulement, il faut pour cela parler avec les futurs actionnaires un langage qu’ils comprennent. Ils doivent pouvoir estimer à l’avance ce que leur investissement leur rapportera.

Il est important, pour cela, d’effectuer une valorisation cohérente avec leurs attentes, pour ainsi faire pencher la balance en votre faveur.

 

6) Anticiper un rachat d’entreprise et faciliter l’obtention de financements

Tout comme pour une transmission, la vente d’une entreprise nécessite des indicateurs précis si vous souhaitez que le rachat s’effectue dans les meilleures conditions et de la façon la plus transparente possible. Il en va de même pour la recherche de nouveaux financements, qui se rapproche dans sa démarche d’une ouverture à de nouveaux investisseurs.

Dans un cas comme dans l’autre, il est essentiel de fournir à vos interlocuteurs une documentation complète, afin de vous assurer leur soutien et favoriser la négociation.

 

7) Valoriser votre entreprise pour vous conformer à la législation fiscale

Enfin, d’un point de vue plus terre-à-terre, il faut savoir que la valorisation financière d’une entreprise a aussi un grand intérêt au niveau fiscal. En effet, c’est une solution privilégiée pour connaître le montant, la nature et les conditions liées au paiement des impôts au titre de la société.

Pour faire simple, procéder à la valorisation de votre entreprise permettra de vous assurer que vous vous acquittez les bons impôts, et du bon montant. Vous garantissez ainsi non seulement le respect de la législation, mais ouvrez également des possibilités d’optimisation de manière générale.

 

La valorisation financière de l’entreprise

 

Quelle qu’en soit la raison, vous aurez donc compris qu’il est difficile pour un chef d’entreprise de se passer de la valorisation de sa société. Il est important de comprendre que son intérêt ne se trouve pas uniquement dans la vente ou la transmission de sa société, mais bien au-delà.

En effet, même sans avoir pour objectif l’entrée en bourse ou même la cession de sa PME, cette procédure permet au moins de connaître la santé globale de l’entreprise. En tirant un bilan général de votre société, il devient plus évident de connaître les axes d’amélioration d’une manière objective, basée sur des indicateurs concrets.

 

Comment estimer la valorisation de ma société ?

Vous envisagez une cession de votre entreprise, un rachat d’entreprise ou une levée de fonds ? La valorisation de la société est une des étapes importantes du projet. En disposant d’une estimation de sa valeur, vous êtes mieux armé pour négocier son prix, que ce soit pour un achat, une vente ou pour trouver des financements.

La valorisation financière de votre société permet d’en déterminer la valeur actuelle en intégrant aussi bien les éléments comptables actualisés (actifs nets corrigés par exemple) que des paramètres du secteur d’activité de l’entreprise ou encore des critères subjectifs (Valorisation clientèle, image de marque…).

En fonction de l’objectif de la valorisation, par exemple achat / vente, prise de participation / levée de fonds, ou du type d’entreprise, start-up informatique ou entreprise industrielle fortement capitalistique, les approches de valorisation peuvent être différentes.

 

Différencier le prix et la valeur de sa société

La valorisation de votre société précède la détermination de son prix.

L’estimation d’une valeur d’une société fait intervenir des critères subjectifs. Autant l’évaluation des biens matériels de l’entreprise est relativement objective, autant l’estimation de ses possessions immatérielles (clientèle, image de marque, brevets, etc.) prête à interprétation et à discussions.

En fonction des personnes et des objectifs, il peut exister plusieurs valorisations d’une même entreprise. Par exemple, au début d’une opération de rachat d’entreprise, il est courant que l’acheteur et le vendeur de bonne foi n’aient pas les mêmes valorisations. Il suffit que les intervenants n’aient pas les mêmes perspectives ou appétences au risque pour l’entreprise pour que leurs estimations diffèrent.

En ce qui concerne le prix, il est déterminé par l’offre et la demande : quand les deux s’équilibrent, un prix est fixé. Pour reprendre l’exemple précédent, c’est quand l’acheteur ou le vendeur, ou les deux, font abstraction de leurs estimations initiales de la valeur de l’entreprise qu’un prix peut être trouvé.

 

Les approches permettant de calculer une valorisation société

 

Compte tenu des paramètres intervenant dans la valorisation société, il existe plusieurs approches.

 

L’approche patrimoniale

La méthode patrimoniale s’attache particulièrement à la valorisation des immobilisations du bilan. Dans le cas d’entreprises avec de forts capitaux immobilisés, l’actualisation des actifs et passifs du bilan permet une meilleure prise en compte de la valeur de l’entreprise.

Les valorisations comptables du bilan sont recalculées, si besoin, en tenant compte des prix du marché actuel. Par exemple, l’immobilier est réévalué ainsi que les autres immobilisations du bilan, les actifs financiers sont recalculés, le fonds de commerce est évalué ou encore dettes et provisions latentes sont réintégrées.

La partie immatérielle du fonds de commerce, le Goodwill, qui va regrouper image de marque, clientèle, réputation… et qui permet à l’entreprise de générer ses résultats, est intégré dans la valorisation société.

 

L’approche de rendement ou de rentabilité

À la différence de la précédente, centrée sur le passé, l’approche de rendement ou de rentabilité se concentre sur les bénéfices futurs de l’entreprise. La valorisation est basée sur la rentabilité que dégage la société.

Le résultat financier caractéristique de l’entreprise est projeté dans le futur et associé à une probabilité de réalisation. Ces résultats prévisionnels sur plusieurs années (généralement entre cinq et sept) sont ramenés à une valeur actuelle grâce à un taux d’actualisation qui tient compte du risque associé à la prévision.

 

L’approche comparative

L’approche comparative valorise une entreprise en regard d’un échantillon de sociétés comparables, c’est-à-dire présentant des caractéristiques géographiques, d’exploitations et sectorielles similaires. En connaissant les prix de cession d’entreprises semblables, il est possible de déterminer une valorisation en ajustant les paramètres importants de l’activité de votre entreprise. Cette approche de valorisation se prête bien à l’estimation des fonds de commerce qui disposent d’une cote officielle.

Cette approche de valorisation se prête bien à l’estimation des fonds de commerce qui disposent d’une cote officielle.

 

Qui peut m’aider pour calculer la valorisation de ma société ?

 

La valorisation d’une société est un exercice complexe nécessitant expérience et expertise. En ne la surévaluant pas, vous conservez une majorité des acheteurs ou investisseurs. En ne la sous-évaluant pas, vous optimisez votre levée de fonds ou votre prix de vente. En faisant appel à un professionnel vous vous assurez compétences et neutralité dans la valorisation de votre société. Il est à savoir que la valorisation d’une entreprise peut faire partie d’un audit financier.

 

Les multiples de valorisation d’entreprise

Les multiples de valorisation d’entreprise sont utilisés pour estimer la valeur d’une entreprise par technique comparative. Valoriser financièrement une entreprise par les multiples est une démarche qui est régulièrement utilisée, à la fois par les dirigeants, mais aussi les investisseurs professionnels ou les futurs acquéreurs. Concrètement, il s’agit de connaître la valeur d’une entreprise en l’analysant sous tous les angles, de la situation comptable à la gestion globale, en passant par l’étude des stocks.

Cette valorisation peut être obtenue grâce à différentes méthodes. Parmi elles, trois sont principalement utilisées par les experts, qui adaptent leurs calculs en fonction de la taille et du secteur d’activité notamment : la méthode patrimoniale, la méthode par les flux de trésorerie et la méthode des multiples de valorisation. C’est cette dernière qui nous intéresse ici. Nous vous expliquons en quoi elle consiste, et comment elle est mise en œuvre pour déterminer la valeur d’une entreprise.

 

La méthode des multiples de valorisation

La méthode des multiples figure parmi les solutions de valorisation les plus simples. Il s’agit en réalité d’effectuer une étude comparative de l’entreprise à valoriser en fonction d’indicateurs auxquels on applique tout simplement un multiplicateur. En d’autres termes, il s’agit ni plus ni moins qu’un calcul par la règle de 3, qui permet d’estimer la valeur d’une entreprise au regard de ses concurrents. Cette approche implique cependant un travail de recherche, d’analyse et parfois de retraitement comptable relativement conséquent.

La valorisation par la méthode des multiples se déroule en deux temps. D’abord, il s’agit de trouver des entreprises similaires à celle qui doit être analysée. On recherche des “pairs” côtés en bourse ou pour lesquels des transactions financières ont récemment été réalisées. Cela prend en compte à la fois le secteur d’activité, les performances réalisées, la taille de l’entreprise. Les données des entreprises similaires sont ainsi extraites pour déterminer des multiples à partir des prix de transaction identifiés. Dans un second temps, ces multiples de références obtenus sont appliqués comme des multiplicateurs sur les résultats de la société à valoriser. Cette méthode permet de faire ressortir une estimation de la valeur pour l’entreprise qui fait l’objet de la valorisation, au regard de sa taille et de ses capacités.

Au terme de la méthodologie, la valeur de l’entreprise est déterminée en fonction d’éléments concrets ayant trait au secteur concerné, et appliqués à l’envergure de la société. Cela permet de donner une estimation suffisamment précise et objective de la valeur de l’entreprise. Cette valeur pourra servir de base pour une négociation.

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Les types de multiples de valorisation

 

La valorisation par la méthode des multiples est particulièrement appréciée pour sa cohérence et sa précision, puisqu’elle tient compte de l’état global de l’entreprise. Toutefois, pour garantir une analyse la plus conforme possible, il existe plusieurs multiplicateurs qui peuvent être pris en compte, ceux-ci étant cumulables si besoin est.

 

Le multiple de chiffre d’affaires

Le multiple de chiffre d’affaires est sans aucun doute l’indicateur le plus évident et le plus rapide à calculer. En effet, il s’agit ni plus ni moins de prendre en compte les données comptables de la société valorisée et des entreprises similaires, afin d’en extraire une comparaison qui fera alors l’objet d’un coefficient.

Toutefois, cette mesure ne se suffit pas à elle-même, et vient généralement en complément d’autres méthodes. En considérant uniquement le chiffre d’affaires, la valorisation ne tiendrait alors pas compte des indicateurs liés à la gestion de l’entreprise et serait donc considérée comme incomplète. 

 

Le multiple d’EBE (excédent brut d’exploitation)

Privilégiée par la grande majorité des experts financiers, la méthode de valorisation par le multiple d’EBE (excédent brut d’exploitation) est beaucoup plus complète que la valorisation par le chiffre d’affaires. Elle permet d’avoir un aperçu global de la situation de l’entreprise.

Cette solution s’intéresse en effet à plusieurs aspects qui ont tous leur propre impact sur la valeur de la société : le chiffre d’affaires, bien entendu, mais également les investissements et les achats, au même titre que les frais de personnel. La valorisation est donc obtenue sur le fonctionnement même de l’entreprise, afin de déterminer si celui-ci est viable.

 

Le multiple du résultat d’exploitation

Le multiple d’EBE, bien que suffisamment complet et évocateur de la viabilité d’une entreprise, ne prend toutefois pas en considération l’intensité capitalistique de la société. En effet, elle peut parfois avoir son intérêt, notamment dans les secteurs industriels.

Pour combler cette lacune, il est donc utile pour les experts de pratiquer de préférence le multiple du résultat d’exploitation. En effet, elle intègre cette notion de sorte à obtenir une valeur qui tient compte des actifs de l’entreprise ce qui la rend encore plus précise.

 

Le multiple du Résultat Net (PER)

Le PER (abréviation de « Price Earning Ratio ») est relativement connu dans le domaine de la valorisation d’entreprise surtout dans le domaine boursier. Ce n’est pas pour autant qu’il est systématiquement utilisé. Toutefois, il a également son intérêt, notamment lorsqu’il s’agit d’estimer des résultats nets, à destinations d’investisseurs par exemple.

En effet, le résultat net prend en compte à la fois les charges de crédit, les aspects fiscaux (taux d’imposition) ainsi que la politique de dividendes de l’entreprise. Le résultat net est également un indicateur particulièrement clé pour les banques car il permet de déterminer des capacités d’endettement dans le cadre de montage LBO.

 

La méthode des multiples de valorisation : une technique à décrypter

 

Quelle que soit la méthode utilisée, et même les indicateurs pris en considération au sein de ces différentes méthodes. La valorisation d’entreprise est un exercice financier qui requiert des connaissances précises et avancées dans le domaine de la comptabilité d’entreprise, les marchés financiers et les différents secteurs d’activité.

Comme nous pouvons le constater avec la méthode des multiples, il ne suffit pas toujours d’effectuer un calcul simple, encore faut-il être capable d’en comprendre les enjeux. C’est pourquoi il est recommandé de faire appel à des professionnels de la valorisation pour votre PME, afin de vous garantir une analyse et une compréhension précises et concrètes de la situation de votre société.

 

Faut-il réévaluer les actifs ?

 

Pouvoir emprunter davantage, distribuer plus de dividendes ou mieux valoriser son entreprise ?

La valeur comptable inscrite au bilan correspond-elle à la valeur réelle ?

Une machine a été entretenue au fil des ans en y ajoutant des composants la rendant plus rentable et augmentant sa durée de vie a-t-elle une valeur en adéquation avec la valeur d’achat inscrite au bilan ?

Un immeuble, un terrain, acquis il y a vingt ans, ayant pris de la valeur et inscrits au bilan comptable correspondent-il à la valeur réelle du marché ?

La réévaluation des actifs peut être pratiquée de façon régulière même si la méthode n'est pas utilisée dans les comptes sociaux.

 

Il faut se demander, à certains moments de la vie d’une entreprise, s’il est judicieux de remettre la valeur comptable en adéquation avec la valeur réelle des biens possédés par l’entreprise.

 

Pourquoi ?

Pour accroître les capitaux propres et mieux valoriser une entreprise,

Pour réduire le ratio d'endettement et augmenter la capacité d’emprunt,

Pour donner une image réelle de la valeur de l’entreprise,

Pour rapprocher la valeur comptable des immobilisations et du portefeuille immobilier de sa valeur actuelle,

Pour augmenter le bénéfice à distribuer aux actionnaires,

Pour faire entrer de nouveaux actionnaires ou vendre l'entreprise.

 

Pourquoi être prudent ?

La performance apparente et à la volatilité du résultat net.

Si les écarts positifs sont comptabilisés en capitaux propres, les amortissements et les éventuelles dépréciations doivent être comptabilisés en charges (y compris sur la part correspondant à la réévaluation). Ces règles comptables réduisent sur le long terme la performance apparente des ensembles immobiliers.

 

La fiscalité : ATTENTION !

Dès lors et puisque l'actif net est augmenté par la réévaluation, l'écart constaté dans les comptes annuels majore le bénéfice imposable au taux de droit commun ou réduit le déficit reportable.

 

Quand ?

Il peut être intéressant de procéder à une réévaluation libre des actifs lorsque la société possède des déficits. En effet, en pareille hypothèse, il sera possible d’imputer le déficit sur les produits dégagés au titre de la constatation des plus-values. L’entreprise aura ainsi amélioré son bilan tout en évitant l’imposition des plus-values.

Lors d’investissements importants qui génèrent des sommes importantes à amortir. Réévaluer et investir la même année peut donc augurer de bénéfices futurs.

 

L’évaluation à juste valeur

Elle peut se faire régulièrement mais n’est pas inscrite au bilan, elle n’accroit pas les capitaux propres et la réévaluation ne peut pas être amortie. Elle peut toutefois figurer en annexe du bilan et donner une valeur réelle des immobilisations.

 

Optimiser pour sécuriser

La réévaluation libre des actifs constitue un outil efficace permettant à l’entreprise de renforcer ses fonds propres. Une telle opération nécessite cependant une importante préparation : détermination de la valeur actuelle des actifs, appréciation des conséquences fiscales… qui se font lors d’un audit objectif de l’entreprise et des biens qui la compose.

Le recours à un professionnel en ingénierie financière est fortement conseillé. L’opération consiste à faire évaluer les immobilisations par des sociétés spécialisées, chacune dans leur domaine d’évaluation, de lisser l’opération dans le temps en fonction des besoins et des choix d’investissements ainsi que de la situation fiscale de l’entreprise.

 

Comment accroître les capitaux propres et augmenter sa capacité d'emprunt ?

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